Quand le destin s’invite à la course

Malgré les circonstances et les obstacles de dernières minutes, le triathlon de Kastoria en Grèce marque un tournant dans le parcours sportif de Pascale et Lucie qui cheminent à présent vers le triathlon de Lausanne, qualificatif pour les Jeux paralympiques de 2020.

 

Pascale et Lucie s’étaient préparées à concourir ensemble le triathlon courte distance de Kastoria, en Grèce. Le lieu de l’épreuve avait été choisi en soutient à sa cause : petit bijou à l’ambiance balnéaire, le village pittoresque a en effet créé un événement pour attirer un tourisme sportif dans un lieu durement affecté par la crise. La discipline, nouvelle pour le binôme habituellement habitué à courir, constitue un vrai challenge d’autant que Pascale souffre d’une déficience visuelle importante.

 

Mais le destin en a voulu autrement. Peu de temps avant le départ pour la Grèce, le tandem de Pascale a été volé. Malgré les élans de solidarité à Genève mais aussi de la part des organisateurs sur place, permettant des solutions de dernière minute, Pascale a préféré reporter sa participation et se concentrer sur les courses à venir. Lucie a donc pris seule la ligne de départ tandis que Pascale, à Genève, s’est élancée dans les mêmes distances, à la même heure et dans le même timing, grâce au soutien d’Alex.

 

Interrogée après sa course Lucie souligne la difficulté qu’elle a eu à relever le défi seule : « il est nettement plus difficile de persévérer sans Pascale » confie-t-elle. « C’est une question purement mentale : quand on est responsable pour deux, on le fait pour deux et on est plus efficace que quand on le fait pour soi ». L’expérience de Kastoria est constructive et constitue une bonne préparation psychologique. En effet, le destin faisant parti des adversaires, il s’invite bien souvent là où l’on ne s’attend pas.

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Sophie Barenne

Communiqué de presse

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